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Travailler en France depuis le Canada ou les limites du télétravail.

Dernière mise à jour : 2 sept. 2021

Vous avez été touchés professionnellement par la pandémie et vous décidez d'élargir votre recherche d'emploi. Pourquoi, en effet, ne pas occuper un emploi salarié en France tout en résidant au Canada ?


Si votre visa vous y autorise, c'est une option à considérer car techniquement il n'y a plus guère d'obstacles au télétravail international.


Mais fiscalement qu'en est-il ?


Vous résidez au Canada. En France, votre employeur vous considérera comme travailleur non-résident. Certes, votre impôt français sera plus faible mais vous devrez vous acquitter, à même votre fiche de paye, d'un certain nombre de cotisations sociales auxquelles s'ajouteront la CSG et la CRDS.


Au Canada, vous bénéficierez d'un crédit d'impôts limité aux impôts payés en France. Mais, ce crédit ne concernera pas les cotisations sociales qui, elles, ne sont pas couvertes par la convention internationale.


Le principe de non double imposition ne s'appliquera donc que partiellement.


De plus, l'impôt canadien est calculé sur le revenu brut, ce qui est particulièrement défavorable aux salaires français.


Globalement, vous paierez donc plus de prélèvements qu'un salarié résidant en France.


C'est un point à considérer lorsque vous négocierez votre salaire.


Mais avant d'en arriver là, encore faut-il que votre futur employeur ait intérêt à vous embaucher.


Ceci n'est pas forcément connu, mais, en France, une entreprise employant des salariés non-résidents ne peut plus bénéficier de certaines catégories d'avantages fiscaux ou de subventions.


Il faut donc que l'entreprise ait bien fait ses devoirs avant la signature du contrat de travail car une découverte postérieure à l'embauche pourrait tout remettre en question.


Vous voilà maintenant informé, alors meilleurs vœux de réussite dans votre recherche.


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